Version courte :
- La stérilisation par chirurgie est définitive. Elle peut entrainer un cancer des glandes surrénales (dans 25% des cas). Risques anesthésiques non négligeables au vu de la petite taille de l'animal. Risques infectieux.
- La stérilisation par pose d'un implant est temporaire. Il faut renouveler au bout de 18 à 24 mois. Pas d'anesthésie, pas d'opération donc pas de risques infectieux. N'entraine pas de cancer des glandes surrénales.
Version longue :L'implant de GnRH* est une alternative à la castration et stérilisation chirugicale chez le furet.
En effet ces opérations (ablation des testicules pour le mâle et de la matrice/des ovaires chez la femelle) peuvent entrainer des problèmes de santé, plus précisément des
cancers des glandes surrénales.
Cependant la stérilisation (quelle qu'elle soit) chez la femelle qui n'est pas vouée à la reproduction est nécessaire. Sans une prise en charge et sans saillie, les chaleurs continues la conduiront à l'aplasie médullaire menant à terme à la mort de l'animal. Pour le mâle, ce sera plus une opération de convenance qu'une réelle nécessité (afin de stopper les comportements du rut).
Cet implant ressemble à la puce électronique d'identification (chip) et s'implante comme cette dernière par voie sous cutanée , avec ou sans narcose, cela dépend du vétérinaire qui procède à l'acte. Et n'exige pas d'être retiré car biocompatible.
L'implant distille dans le corps des agonistes ("substance qui se lie à un récepteur et qui déclenche sa réponse") de GnRH. Le processus est encore mal compris, mais l'hypothèse retenue est que les hormones LS et FSH entrant dans le processus de fertilité ne sont plus synthétisées et/ou libérées par le corps et donc provoque une stérilité chez le sujet implanté qu'il soit mâle ou femelle. Pour faire plus simple, il faut un émetteur et un récepteur pour que l'hormone messagère ne soit pas perdue. Si vous envoyez un courrier mais que personne ne le réceptionne, il sera perdu. L'implant courcircuiterait le processus de réception du message!